Voici les boursier.ère.s 2018

La Fondation Pierre Elliott Trudeau annonce les récipiendaires de ses bourses doctorales 2018

Trois étudiant.e.s francophones en sciences humaines et sociales reçoivent l’appui de la Fondation.

Montréal (Québec), le 21 juin 2018 – La Fondation Pierre Elliott Trudeau annonce aujourd’hui les nouveaux récipiendaires de ses bourses d’études doctorales en sciences humaines et sociales. De la Colombie-Britannique au Royaume-Uni, en passant par le Québec et les États-Unis, les quinze nouveaux.elles boursier.ère.s de la Fondation sont des étudiant.e.s exceptionnel.le.s qui se sont distingué.e.s par l’excellence de leur dossier universitaire et leur engagement dans la communauté. Se penchant sur des questions essentielles pour le Canada et le monde, ils étudient dans les domaines aussi variés que la littérature, l’archéologie, les sciences de l’environnement, l’urbanisme, la santé publique, les communications, la sociologie, l’éducation, la science politique et le droit. Parmi eux, on compte les étudiant.e.s francophones Marie-Soleil L’Allier, Diala Lteif et Bernard Soubry. Les nouveaux.elles boursier.ère.s se joignent à un réseau multidisciplinaire de plus de 400 chercheur.se.s, intellectuel.le.s et décideur.se.s mu.e.s par l’intérêt d’utiliser leurs connaissances et compétences pour cerner des questions d’importance pour le Canada et le monde.

 

Les boursier.ère.s 2018 de la Fondation Pierre Elliott Trudeau sont :

      

Fahad Ahmad (politique publique, Université Carleton) examine comment les politiques de lutte contre la radicalisation affectent les organismes à but non lucratif et communautaires qui aident les communautés musulmanes au Canada et au Royaume-Uni.

     
     

Billy-Ray Belcourt (études anglaises, Université de l’Alberta) examine son histoire personnelle et les travaux d’artistes et d’écrivains autochtones afin d’explorer les méthodes et l’importance théorique des pratiques de soin promulguées par les peuples autochtones au Canada.

     
     

Nathaniel Brunt (communication et culture, Université Ryerson) étudie comment les récits et photographies du conflit dans la vallée du Cachemire capturent les nombreuses facettes d’une réalité difficile au sol.

     
     

Spencer Greening (archéologie, Université Simon Fraser) cherche à montrer que l’utilisation des connaissances et langues autochtones dans l’intendance des territoires peut mener à une gérance environnementale plus durable au Canada.

     
     

Mohammad Karamouzian (santé publique et populations, Université de la Colombie-Britannique) cherche à déterminer comment des facteurs individuels et structurels – du traumatisme d’enfance à l’itinérance – façonnent la consommation de drogues par injection chez les jeunes.

     
     

Andrew Kaufman (géographie humaine, Université de Toronto) mène des recherches auprès de sociétés financières qui investissent dans la dette d’autres pays. Il s’intéresse à la façon dont les capitaux circulent à travers le monde et affectent le développement des villes comme Toronto et New York.

     
     

Marie-Soleil L’Allier (sciences de l’environnement, Université du Québec à Montréal) étudie comment des pratiques d’autogestion et d’auto-organisation telles que les monnaies locales et les jardins communautaires pourraient inspirer de nouvelles idées pour mener le monde vers une voie plus durable.

     
     

Diala Lteif (urbanisme, Université de Toronto) étudie comment, en s’installant à Beyrouth, les réfugiés et les déplacés internes au Liban se sont approprié ses concepts de migration et de citoyenneté.

     
     

Jayne Malenfant (éducation, Université McGill) analyse les barrières que les jeunes en logements précaires rencontrent à l’école ou sur le marché du travail afin de promouvoir une participation novatrice et équitable dans l’économie mondiale du futur.

     
       

Alexandra Mogyoros (droit, Université d’Oxford) propose d’explorer comment les marques de commerce peuvent être utilisées pour donner des informations robustes et vérifiables aux consommateurs et construire un marché plus responsable et transparent.

     
     

Grace Nosek (droit, Université de la Colombie Britannique) cherche à développer des outils d’ordre juridique contre la fabrication délibérée d’incertitude autour de données scientifiques menaçant les profits des corporations, et ainsi à mitiger les conséquences dévastatrices du doute artificiel.

     
     

William Schultz (sociologie, Université de l’Alberta) conduit de la recherche dans les prisons canadiennes, menant des entrevues avec des prisonniers et des employés sur l’impact du fentanyl et des risques de sécurité majeurs sur leurs expériences et vies quotidiennes dans le milieu carcéral.

     
     

Bernard Soubry (géographie et environnement, Université d’Oxford) documente l’impact des changements climatiques sur le système alimentaire des provinces maritimes ainsi que l’émergence potentielle de résilience et d’adaptation à travers la collaboration de multiples acteurs.

     
     

Phoebe Stephens (études de l’environnement et des ressources, Université de Waterloo) cherche à révéler le potentiel transformateur des marchés financiers dans le développement et le soutien de systèmes alimentaires alternatifs et plus durables.

     
     

Afin de comprendre comment les méthodologies et normes culturelles affectent la formulation de politiques climatiques, Leehi Yona (ressources et environnement, Université Stanford) documente l’application du savoir scientifique par les décideurs politiques sur les plans régional et international.

     

 

À propos des bourses de la Fondation

Au cours de leur bourse de trois ans, les boursier.ère.s de la Fondation Pierre Elliott Trudeau œuvrent au sein d’une communauté inspirante et engagée composée de lauréat.e.s, de mentor.e.s et d’autres boursier.ère.s, contribuant ainsi à appuyer leur développement professionnel. En plus d’un traitement annuel de 40 000 dollars, la bourse comprend une indemnité annuelle de déplacement et de réseautage de jusqu'à 20 000 dollars, qui facilite le travail de terrain des boursier.ère.s et leur permet d’organiser ou de participer à des projets de recherche, des conférences et des événements soutenus par la Fondation. Depuis la création du programme en 2003, la Fondation a octroyé 232 bourses d’études doctorales. Il s’agit d’un investissement de près de 24 millions de dollars pour accroître le capital intellectuel du Canada. L’appel de candidatures du concours de bourses 2019 aura lieu au cours de l’automne 2018.

 

À propos de la Fondation

La Fondation Pierre Elliott Trudeau est un organisme de bienfaisance indépendant et sans affiliation politique créé en 2001 par les amis, la famille et les collègues de l’ancien premier ministre pour lui rendre hommage. Avec l’appui de la Chambre des communes, le gouvernement du Canada lui a confié en 2002 la gestion du Fonds pour l’avancement des sciences humaines et humanités. La Fondation bénéficie aussi du soutien de ses donateurs. Grâce à ses bourses doctorales, prix de recherche, mentorat et événements publics, la Fondation suscite la réflexion et l’engagement dans quatre thèmes cruciaux pour les Canadiens : les droits de la personne, la citoyenneté responsable, le Canada dans le monde et l’environnement.

 

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