Pauline D’Amboise : le pouvoir de l’ambition

Dans le cadre du Mois de l’histoire des femmes, la Fondation Pierre Elliott Trudeau vous présente des portraits de femmes de sa communauté qui ont eu un impact considérable dans leur domaine.

 

Le pouvoir de l’ambition

Le développement durable et l’ambition sont deux thèmes qui guident la carrière et l’engagement de Pauline D’Amboise. Femme d’affaires, elle tient un poste de haute direction dans une des plus importantes institutions financières canadiennes.

Pauline D’Amboise a grandi au Québec loin des grandes villes. Après ses études universitaires, elle commence sa carrière au sein du Mouvement Desjardins. D’abord technicienne juridique, elle devient chef du secrétariat corporatif au cours des années 1990. C’est à cette époque qu’elle commence à contribuer à la Revue Desjardins, une tribune prestigieuse de l’entreprise, en écrivant sur les enjeux de développement durable, de gouvernance et d’éthique. Pauline D’Amboise accède à un poste de haute direction en devenant Secrétaire générale de la Fédération des caisses Desjardins en 2000.

 

 

C’est en 2003 qu’on lui confie le dossier du développement durable au sein de l’entreprise. N’ayant aucune ressource dédiée, elle arrive à changer l’attitude de ses collègues et réussit à positionner le développement durable comme un enjeu sérieux. « Dans ma fonction, je ne pouvais rien imposer : je devais convaincre les principaux leaders. C’est avec beaucoup de persévérance et de force de conviction que j’ai réussi à les convaincre… pratiquement un par un », disait-elle dans une entrevue en 2017 avec l’Effet A. Deux ans plus tard, en 2005, le Mouvement Desjardins adopte une politique de développement durable qui s’appuie sur une vision à long terme de l’environnement. Plusieurs produits financiers sont créés par la suite dans le but d’encourager les particuliers et les entreprises à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

Pauline D’Amboise devient vice-présidente de la gouvernance et du développement durable en 2013, un poste qui continue de lui permettre d’entériner et de promouvoir des programmes environnementaux ambitieux.

 

 « L’enjeu du développement durable est une valeur intrinsèque aux femmes. Lorsque j’ai la chance d’aller dans des groupes de femmes, je les encourage toujours à prendre en charge cet enjeu, car elles ont un rôle déterminant à jouer. »

 

L’engagement de Pauline D’Amboise envers les questions environnementales et sa détermination à faire une différence vont au-delà de son travail. Elle intervient auprès de plusieurs organismes, dont la Fondation David Suzuki et le comité des Ambassadeurs de la Bourse Scol’ÈRE. Depuis 2017, elle tient le rôle de mentore au sein de la Fondation Pierre Elliott Trudeau. Son engagement et ses politiques lui ont valu une place au top 25 des femmes les plus influentes au Canada en matière de développement durable selon le magazine Women of Influence.

 

« On ne peut arriver à réaliser nos ambitions toute seule; c’est important de se développer un réseau. Mais le mot “authentique” est très important. Selon moi, il est essentiel d’avoir des liens empreints de considération qui dépassent notre intérêt personnel. »